Seat el-Born : 5 choses à savoir sur la future compacte électrique

Publié le 20 mars 2019 à 15h04 | Mathieu PARAIN | 4 minutes

CONCEPT - Dévoilée en première mondiale au dernier salon de Genève, la cousine de la Volkswagen I.D. sera déclinée dans une version de série courant 2020. Avec sa silhouette de monospace, la première voiture électrique de Seat offrira une habitabilité digne du segment supérieur. Le tout agrémenté par une autonomie WLTP de 420 km.

  

1. Une Volkswagen I.D. à la sauce ibérique

Véritable surprise de la 89e édition du salon de Genève officiellement annoncée quelques jours avant le début de l’événement, la Seat el-Born tire son nom d’un quartier branché de la ville de Barcelone. Pour le reste, la compacte à la silhouette de monospace emprunte la plateforme modulaire MEB (Modular Elektro Baukasten) au groupe Volkswagen ainsi que la chaîne de traction électrique et de très nombreux composants et équipements.

Cousine de la Volkswagen I.D. dont le carnet de commandes ouvrira le 8 mai et dont la mise en production est attendue en novembre prochain, la première Seat électrique préfigurée par le concept présenté sur les rives du lac Léman fait partie des 70 modèles « zéro émission » que le groupe de Wolfsburg lancera dans le monde d’ici 2028. Un plan produits qui se traduira concrètement par la mise à la route de 22 millions de véhicules d’ici 2030.

 

2. Silhouette de monospace et habitabilité record

Basé sur la plateforme modulaire MEB qui servira de base à au moins 10 millions de véhicules électriques, le concept de Martorell bénéficie à plein de l’architecture électrique et d’une habitabilité digne du segment supérieur. De son côté, Volkswagen a annoncé que son I.D. sera aussi habitacle qu’une Passat.

L’étude arbore des lignes plus tranchantes que celles de l’étude Volkswagen ainsi qu’une calandre avant pleine qui n’est pas sans rappeler le dessin de la face avant de la familiale Model 3. Posée sur des jantes pleines de 20 pouces - propices à l’aérodynamisme -, la Seat el-Born reçoit une bande LED qui relie les deux optiques de la poupe arrière ainsi qu’un coffre à hayon. Ce dont la Tesla ne dispose pas.

Seat el-Born électrique 

3. Habitacle proche de la série

Dans l’habitacle au traitement est proche de la série, le concept accueille une planche de bord classique, en phase avec les dernières créations du groupe. Scindée en deux, le haut de la planche est « flottant » tandis que la partie basse est épurée. Aucun bouton permettant le réglage de la ventilation, du chauffage ou de la climatisation n’a été intégré à la console centrale.

Des fonctions qui seront pilotables depuis la grande dalle numérique de 10 pouces qui regroupe également l’ensemble des éléments du système d’infodivertissement. Tactile, ce grand écran est complété par une instrumentation entièrement numérique placée derrière le volant multifonction à méplat.

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4. Autonomie WLTP de 420 km

Installée dans le plancher du véhicule - synonyme d’un centre de gravité bas -, la batterie à technologie Lithium-Ion développe une capacité totale de 62 kWh. Soit autant que la version e+ de la nouvelle Nissan LEAF dont les premiers exemplaires seront livrés cet été. Mais contrairement à la berline nippone qui offre une autonomie de 385 km sur le cycle mixte WLTP, proche des conditions réelles d’utilisation, la compacte espagnole pourra parcourir 420 km selon le même cycle.

Seat n’a pas précisé si la version de série sera proposée, à l’instar de la Volkswagen, avec plusieurs capacités de batteries dont une version d’accès offrant 330 km WLTP pour un tarif situé sous la barre des 30 000 euros. En revanche, l’étude El-Born hérite du dispositif de charge à haute puissance qui, sur une station IONITY délivrant au moins 100 kW en courant continu (prise Combo 2, standard CCS), réduit le plein d’énergie à 47 minutes (à 80 %).

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5. Une propulsion de 204 ch labellisée FR

Collé sur la malle arrière, le logo FR est synonyme de performances et de comportement dynamique. Deux points alimentés par un centre de gravité bas et un bloc moteur développant une puissance de 150 kW / 204 ch installé sur le train arrière. Si la vitesse de pointe n’est pas connue (160 km/h sur l’I.D.), la firme de Martorell promet un 0 à 100 km/h exécuté en seulement 7,5 secondes.

Commercialisée courant 2020 et vraisemblablement assemblée sur le site allemand de Zwickau aux côtés de la Volkswagen I.D., la version de série de la compacte électrique offrira une alternative dynamique à sa cousine germanique. Le tout avec une habitabilité supérieure et un tarif d’environ 38 000 euros (hors bonus). Soit la cible de la nouvelle Nissan LEAF e+ qui entrera en production dans les toutes prochaines semaines sur le site britannique de Sunderland.

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Mathieu PARAIN

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.

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