Londres : la course UBER sera plus chère si vous ne choisissez pas un VTC électrique

Publié le 16 janvier 2019 à 09h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

À compter d’aujourd’hui mercredi 16 janvier, UBER applique des frais supplémentaires aux utilisateurs londoniens de son service qui optent pour des véhicules diesel ou essence plutôt que des modèles électriques ou hybrides. À l’horizon 2025, le géant du VTC s’est engagé à exploiter une flotte entièrement électrique dans la capitale britannique.


L’américain UBER fait un pas supplémentaire dans la mise en œuvre de sa stratégie qui consiste à ne proposer d’ici 2025 que des courses « zéro émission » à Londres.

À compter de ce jour, les clients de l’application qui ne rouleront pas en électrique ou en hybride se verront ainsi appliquer des frais supplémentaires de 0,15 livre (17 cents d’euros) par mile (1,6 km) parcouru à bord de l’un des VTC partenaires.

La surcharge sera uniquement affectée à la course et non à la prise en charge, c’est-à-dire le trajet que le chauffeur devra réaliser pour rejoindre le client.

Uber à Londres : en 2025, toute sa flotte sera électrique 

Mieux rémunérer les chauffeurs

Une hausse ciblée des tarifs destinée à mieux rémunérer les chauffeurs qui devront renouveler dans les prochaines années leurs véhicules thermiques par des modèles électriques. Pour un chauffeur partenaire qui travaille 40 heures par semaine, le gain attendu sur deux ans est d’environ 3 000 euros.

Dans une ville qui vient d’annoncer la fin de l’exemption du péage urbain pour les hybrides rechargeables en 2021, la conversion de la flotte UBER à l’électrique est devenue un enjeu stratégique.

Mais aussi d’image, l’autorité organisatrice des transports en commun de la capitale (TfL) ayant temporairement retiré à UBER en septembre 2017 sa licence d’exploitation, condamnant ses quelque 40 000 chauffeurs au chômage partiel.

Mathieu PARAIN

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.

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