Amsterdam veut bannir les véhicules diesel et essence d’ici 2030

Publié le 06 mai 2019 à 11h06 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

Dans le cadre de son nouveau plan d’actions en faveur de la qualité de l’air, la ville d’Amsterdam prévoit d’interdire l’accès de son centre-ville à l’ensemble des véhicules qui ne seront pas électriques. Et ce dès 2030.


Après Paris, Oslo, Madrid, Rome ou encore Berlin, Amsterdam s’apprête à durcir les restrictions de circulation dans son centre-ville. Dès 2016, la capitale néerlandaise avait officiellement annoncé son ambition de devenir la première ville européenne « zéro émission » en interdisant l’accès de ses rues aux véhicules diesel et essence.

Au profit des véhicules électriques, des transports en commun et de la mobilité douce. Une initiative destinée à réduire la pollution atmosphérique qui a été reprise par le Parlement des Pays-Bas dans le cadre de sa proposition de loi visant à interdire la vente dès 2035 de tous les véhicules alimentés aux carburants fossiles.

 

Aides à l’achat et réseau public de charge

À Amsterdam qui compte l’un des réseaux de charge public les plus denses du continent, le conseil municipal débattra de sa proposition d’ici la fin du mois. Une proposition suivie d’une période de 6 semaines destinée aux débats publics.

Le plan d’actions de la ville prévoit non seulement de basculer l’ensemble des transports - individuels et en commun - vers l’électrique, y compris les bateaux, mais comprend également des subventions non détaillées et des exemptions afin de faciliter la transition des résidents et des entreprises vers la mobilité électrique.

En novembre 2018, une proposition qui n’a pas encore été validée prévoyait déjà des subventions pouvant atteindre 6 000 euros. Par ailleurs, la ville qui compte 850 000 habitants souhaite densifier davantage le réseau de charge public et faciliter le stationnement des véhicules « zéro émission ».

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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