Hyundai IONIQ : la triplette "écolo" se présente à Genève (+ photos)

Publié le 03 mars 2016 à 20h24 | Fabrice SPATH | 3 minutes

La Hyundai IONIQ Electric se distingue de ses sœurs hybrides par sa calandre avant pleine et ses liserés cuivrés spécifiques

La Hyundai IONIQ Electric se distingue de ses sœurs hybrides par sa calandre avant pleine et ses liserés cuivrés spécifiques

Première voiture au monde à proposer une version hybride, hybride rechargeable et 100 % électrique, la Hyundai IONIQ fait ses premiers pas européens au salon de Genève. Commercialisée à partir de septembre 2016 en France, la berline 5 places ambitionne de prendre des parts de marché aux Toyota Prius et Nissan LEAF.

 

Un produit unique sur le marché

Annoncée il y a quelques mois, présentée fin janvier en Corée du Sud dans sa variante hybride et dévoilée en première mondiale au salon de Genève (du 3 au 13 mars), la Hyundai IONIQ est la voiture « propre » par excellence. Pour la première fois, un même modèle est exclusivement proposé avec trois types de motorisations « électrifiées ». Jusqu’à présent, seul Volkswagen proposait sa compacte Golf avec des motorisations diesel (TDI), essence (TSI), hybride rechargeable (GTE), électrique et Superéthanol E85 (Multifuel). Reposant sur la plateforme du crossover Kia Niro présenté lui aussi à Genève, la Hyundai IONIQ bénéficie d’un groupe hybride « conventionnel » – partagé avec ce dernier –, d’un groupe hybride rechargeable (Plug-in) et d’une chaîne de traction 100 % électrique.



Cibles privilégiées : la Toyota Prius 4 et la Nissan LEAF

Offensive, la division automobile du « chaebol » va investir d’ici la fin de la décennie 8,3 milliards d’euros en faveur des véhicules à faibles émissions. Avec ses 22 nouveaux modèles à motorisation alternative, le conglomérat sud-coréen a en ligne de mire le groupe Toyota, leader mondial incontesté des véhicules à double motorisation essence-électrique. Si l’industriel a confié ne pas souhaiter doubler au classement des meilleures ventes la Toyota Prius 4, la IONIQ n’a pas été conçue pour faire de la figuration. Ses lignes consensuelles et son bon niveau de qualité perçue en font une alternative intéressante à la Prius au style très clivant. Du côté de l’électrique pur, la Nissan LEAF constitue sa concurrente directe. Voiture électrique la plus vendue au monde – plus de 200 000 exemplaires depuis 2010 –, la compacte vient de recevoir une nouvelle batterie de 30 kWh lui offrant une autonomie de 200 km.

 

Les tarifs et équipements pas encore dévoilés

Si l’ensemble des détails techniques ont été dévoilés quelques jours avant l’événement helvète, il n’en demeure pas moins que de nombreuses questions subsistent : quels sont ses tarifs et quels sont ses équipements ? La batterie de la version électrique pourra-t-elle être louée comme sur la Nissan LEAF ? Réponse dans quelques mois. En attendant, le constructeur a précisé les modalités de recharge de la variante Electric. Contre toute attente, la berline est dotée d’une prise Combo 2 qui équipe les modèles allemands (BMW i3 et Volkswagen e-Golf notamment), contrairement au crossover électrique Kia Soul EV dont la prise de charge rapide est au standard japonais CHAdeMO. Grâce à ce système, le temps de charge est réduit à 24 minutes (à 80 %) sur une station rapide compatible. A domicile ou sur la voie publique, le chargeur embarqué de 6,6 kW permet de faire le plein en 5 heures sur une borne de recharge 7 kW.

Hyundai IONIQ : tous les détails techniques avant Genève (+ vidéo) 

22 MODELES ALTERNATIFS : d’ici à 2020, Hyundai Motor et sa filiale Kia lanceront 22 modèles à motorisations dites « alternatives ». Sont attendues des modèles hybrides, hybrides rechargeables, 100 % électriques et électriques dopés à l’hydrogène (pile à combustible). En France, la berline IONIQ sera commercialisée en version hybride en septembre 2016, la version électrique en octobre 2016 et la version hybride rechargeable début 2017.

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Fabrice SPATH

Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.

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