Voitures hybrides Toyota : les raisons d’un succès grandissant

Publié le 13 mars 2014 à 07h28 | Fabrice SPATH | 4 minutes

Une gamme complète de véhicules hybrides, une technologie aboutie et fiable, des normes d’émissions de plus en plus contraignantes, … Les raisons de la success story Toyota HSD sont nombreuses

Une gamme complète de véhicules hybrides, une technologie aboutie et fiable, des normes d’émissions de plus en plus contraignantes, … Les raisons de la success story Toyota HSD sont nombreuses

17 ans après la commercialisation de la première génération de Prius, Toyota a le sourire : ses véhicules hybrides à double motorisation essence-électrique se vendent bien, très bien même. Europe, Japon, Etats-Unis : en 2013, la croissance des ventes de modèles à faibles émissions du constructeur s’est faite à deux chiffres. Explications en 3 points d’un phénomène qui n’est pas prêt de s’arrêter.

 

Un coup d’avance et une gamme complète

1997 : Toyota est le premier constructeur à commercialiser pour la première fois au monde un modèle hybride de série, la Prius. Son design extravagant associé à son appétit d’oiseau lui vaut une longue série de critiques : à coup sûr, elle ne trouvera pas son public prédisent les plus sceptiques. 17 ans plus tard, le modèle hybride phare de la marque aux trois ellipses en est à sa troisième génération – la quatrième est attendue pour 2015. Entre-temps, la Prius a été rejointe par de nombreux modèles concurrents, normes d’émissions de CO2 contraignantes oblige : Honda Insight, Ford Fusion Hybrid, Kia Optima Hybrid, Peugeot 508 HYbrid4, Volkswagen Jetta Hybrid, … La technologie maison – appelée Hybrid Synergy Drive HSD – a depuis été adoptée par de nombreux modèles de l’industriel, chez Toyota mais également chez Lexus, la division premium. En France, la gamme hybride est composée de 6 modèles : la citadine Yaris HSD, la berline Auris HSD, le break Auris Touring Sports HSD, la berline Prius, la berline hybride rechargeable Prius Plug-in Hybrid et le monospace 7 places Prius +.

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Toyota Yaris hybride 

Une fiscalité avantageuse et un environnement normatif favorable

Fait rarissime : tandis que la majorité des sites de production automobile sont en surcapacité, Toyota a récemment annoncé recruter 500 opérateurs supplémentaires pour son site d’Onnaing - Valenciennes, dans le département du Nord (59), portant l’effectif total à un peu plus de 4 000 salariés. Cette annonce est intervenue à la suite de la publication par le constructeur des détails de sa production 2013 : l’usine nordiste est celle qui produit le plus de véhicules hybrides en France – avec 49 774 Yaris HSD en 2013 –, devant l’usine PSA Peugeot Citroën de Rennes (Peugeot 508 et Citroën DS5 Hybrid4) et de Sochaux (Peugeot 3008 HYbrid4). Dans l’Hexagone, Toyota profite à plein du dispositif bonus/malus écologique et d’une fiscalité avantageuse : jusqu’à 3 300 euros de bonus pour l’achat d’un véhicule hybride, une exonération partielle de la TVS – Taxe sur les Véhicules de Société – pendant 8 trimestres, … Résultat : le marché des hybrides a presque doublé en 2013. Dans le reste de l’Europe, les ventes ont bondi de 50 %. Mieux : les hybrides ont représenté l’an passé 28 % des ventes de Toyota en Europe occidentale. Ces performances sont à mettre en parallèle avec les bonnes ventes au Japon et aux Etats-Unis, pays dans lesquels les véhicules diesel sont, soit interdits – comme à Tokyo –, soit quasiment inexistants. Enfin, les réglementations liées aux émissions de CO2 sont de plus en plus contraignantes et favorisent de fait les véhicules hybrides.

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Toyota Auris hybride 

Une technologie éprouvée et des coûts d’entretien maîtrisés

1 million de kilomètres sans la moindre avarie : non, il ne s’agit pas d’une énième publicité vantant les qualités d’un modèle mais le témoignage d’un gérant autrichien d’une compagnie de taxi dotée à 100 % de Toyota Prius. Les expériences utilisateurs vantant la fiabilité des véhicules hybrides dotés de la technologie HSD ne manquent pas : chauffeurs de taxis à Paris, test longue durée réalisée par le Touring Club Suisse, … Les utilisateurs louent la souplesse d’utilisation des hybrides Toyota ainsi que leurs coûts d'entretien limités : distribution à chaîne, absence d’embrayage, batteries garanties jusqu’à 10 ans, plaquettes de freins moins sollicitées grâce au dispositif de récupération d’énergie cinétique au freinage, … Les entreprises, soucieuses du TCO – Total Cost of Ownership ou Coût Total de Possession – ne s’y trompent pas : l’an passé, 45 % des ventes Toyota aux entreprises ont porté sur des modèles hybrides, en hausse de 24 % par rapport à 2012. Et, selon la direction commerciale France, cette proportion devrait encore s’accroître au profit des modèles à double motorisation essence-électrique. Dernier chiffre : l’an passé, près des 2/3 des Yaris commercialisées dans l’Hexagone l’étaient dans la déclinaison hybride. 

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Fabrice SPATH

Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.

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