Renault : Dieppe assemble les Bolloré Bluecar électriques

Publié le 08 juin 2015 à 15h55 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

Assemblée en Italie dans une usine détenue par Pininfarina, la Bluecar sortira désormais d’un atelier dédié situé sur le site de Renault Dieppe

Le constructeur automobile Renault et le groupe industriel Bolloré viennent d’annoncer le démarrage officiel de l’assemblage des Bluecar sur le site de Dieppe. Véhicule électrique citadin utilisé dans les dispositifs d’autopartage, la Bolloré Bluecar était assemblé jusqu’à présent en Italie par le partenaire Pininfarina.

 

Accord de coopération dans sa phase opérationnelle

Intégrée aux services d’autopartage électrique de Paris (Autolib’), de Lyon (Bluely), de Bordeaux (Bluecub) mais aussi de la ville d’Indianapolis (Blueindy) aux Etats-Unis, la Bolloré Bluecar est une petite voiture électrique dotée d’une autonomie de 200 km en environnement urbain. Dessinée par Pininfarina, la Bluecar était jusqu’à présent assemblée dans l’usine Italienne détenue par le designer. En septembre dernier, les groupes Bolloré et Renault avaient signé un accord de coopération portant sur le rapatriement de l’assemblage dans l’usine de Dieppe de la marque au Losange et sur le développement commun de la prochaine génération de Bluecar.

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Une nouvelle Bluecar conçue par le Technocentre Renault

En annonçant officiellement le démarrage de l’assemblage dans l’usine Renault située dans le département de Seine-Maritime (76), les deux industriels font entrer leur accord dans une phase opérationnelle. Spécialisée dans la petite série – dont la Renault Clio RS et des véhicules de compétition –, le site de Dieppe devrait à terme employer 30 salariés dans son atelier dédié à la Bolloré Bluecar. Le groupe de Vincent Bolloré fournira les caisses et les pièces nécessaires à l’assemblage. Attendue à l’horizon 2016, la conception de la seconde génération de la Bluecar sera assurée par les équipes du Technocentre de Renault situé à Guyancourt, dans les Yvelines (78). 

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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