Le Solex électrique est désormais fabriqué en France

Publié le 17 janvier 2017 à 20h30 | Benoît SOLIVELLAS | 2 minutes

En 40 ans de carrière, le premier modèle de Solex s’est vendu à 8 millions d’exemplaires

Le Solex électrique est maintenant assemblé à Saint-Lô, dans la Manche. Avec cette relocalisation, le repreneur tricolore de la marque espère donner un nouveau souffle au célèbre deux-roues.

 

Echec de la première relance

Depuis 2006, le Solex est entré dans l’ère de l’électrique. Il y a un peu plus dix ans, le groupe Cible décidait de racheter la marque disparue quelques années plus tôt. Sur le papier, la nouvelle formule du Solex avait tout pour plaire.  Un moteur électrique, suffisamment d’autonomie, un style très travaillé sorti des bureaux de design de Pininfarina … il n’y avait plus qu’à se laisser porter par la vague néo-rétro naissante et l’appétit naissant pour la mobilité électrique. Mais comme les autres cyclomoteurs électriques, ce nouveau Solex n’a malheureusement pas trouvé son public.

 

Du cyclomoteur au vélo électrique

Nouvel échec et énième reprise, la marque Solex rejoint alors le groupe de cycles français Easybike, en 2013. Cette fois, le Solex électrique descend d’un cran, il passe de la catégorie des cyclomoteurs à celle des vélos électriques. Il ne garde finalement que le look de son ancêtre thermique mais devient aussi plus abordable, grâce à une production en Chine.

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Un retour en France

Certainement conscient qu’un Solex Made in China n’était pas la meilleure option pour faire redécoller le nom, Easybike vient de relocaliser sa production à Saint-Lô, dans la Manche. Ces nouveaux Solex seront vendus début février avec un surcoût d’environ 100 euros (de 1 800 à 3 000 euros). Ces vélos à assistance électriques polyvalents possèdent un moteur Bosch de 250 Watts, une autonomie de 60 à 120 km et une vitesse de pointe réglementaire de 25 km/h.

6 versions à partir de 1 600 euros

Easybike propose 3 versions du Solex électrique autour d’un cadre en provenance de Taïwan :

  • Infinity, modèle urbain avec batterie amovible (2 699 euros)
  • Sport Trekking, modèle plus sportif équipé d’un dérailleur Shimano 10 vitesses (2 799 euros)
  • Sport Dirt, variante tout terrain (2 899 euros) 


Trois déclinaisons pliantes sont également commercialisées sous la marque Solex :

  • avec batterie 24V 5A (1 599 euros)
  • avec batterie 36V 9A (de 1 799 et 1 999 euros)


Reste à leur souhaiter le même succès que le modèle original qui s’est vendu à 8 millions d’exemplaires en 40 ans de carrière. 

Benoît SOLIVELLAS

Journaliste web spécialisé dans les nouvelles mobilités depuis 10 ans, Benoît Solivellas est aussi un féru de nouvelles technologies et un cycliste assidu. Il a collaboré à de nombreuses éditions : Cnet, L'Argus et Le Point.



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