Mini : le Countryman adopte l'hybride rechargeable (+ photos)

Publié le 27 octobre 2016 à 13h00 | Mathieu PARAIN | 4 minutes

Pour sa seconde génération, le Mini Countryman adopte le groupe hybride rechargeable de sa cousine BMW 225xe

La déclinaison crossover de la célèbre citadine s’offre une variante à motorisation hybride rechargeable. Héritée de sa cousine BMW 225xe, la chaîne de traction délivre une puissance cumulée de 224 ch et une autonomie de 40 km en mode 100 % électrique. Commercialisation du Mini Countryman S E ALL4 attendue en Europe durant l’été 2017 à un tarif encore inconnu.

 

BMW : 1/4 de modèles électrifiés en 2025

A l’horizon 2025, le groupe BMW ambitionne de commercialiser le quart de sa production dans des variantes électrifiées. Après avoir déployé la technologie eDrive hybride rechargeable sur une majeure partie de sa gamme sous le label iPerformance, le constructeur allemand s’attaque à la filiale britannique. Très attendue, la seconde génération du Mini Countryman intègre donc sans surprise la chaîne de traction de la cousine BMW 225xe Active Tourer (5 places) lancée au printemps dernier.

Extérieurement, la déclinaison Plug-in Hybrid du Mini Countryman Cooper S E ALL4 se distingue de ses sœurs à motorisations thermiques par la présence du badge E sur la malle arrière ainsi que les ailes avant, le S de couleur jaune, les jantes spécifiques ou encore la trappe de charge située sur l’aile avant gauche. Dans l’habitacle, seuls le bouton jaune Stop/Start et celui permettant de sélectionner les différents modes de conduite permet à un œil averti de savoir que le petit crossover embarque la technologie hybride rechargeable.

 

Jusqu’à 40 km d’autonomie électrique

Installé sur le train avant, le petit moteur 3 cylindres essence 1,5 l turbo (136 ch) est complété par un bloc électrique de 65 kW (88 ch) posé sur l’essieu arrière. Une architecture qui offre au Countryman S E ALL4 une transmission intégrale sans arbre mécanique et une puissance cumulée de 224 ch (385 Nm). Installée sous la banquette arrière, la batterie Lithium-Ion d’une capacité de 7,6 kWh offre une autonomie électrique de 30 à 40 km en conditions réelles d’utilisation (jusqu’à 125 km/h).

Rechargeable en 3h15 sur une prise de courant classique ou en 2h15 sur une borne de recharge résidentielle ou publique (3 kW), la pile nuit à l’habitabilité du Mini Countryman. Pour l’occasion, la banquette a été légèrement rehaussée – réduisant du même coup la garde au toit – et le coffre voit lui aussi son volume être amputé. Si la firme britannique ne communique pas sur ce dernier point, on se rappelle que la BMW 225xe perd 68 l par rapport aux versions essence et diesel. Le réservoir de carburant est lui aussi limité à 35 l pour intégrer la batterie.

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Bonus et tarif inconnus

Comme sur les modèles hybrides rechargeables de BMW, le Countryman S E bénéficie de trois modes de conduite :

  • AUTO eDRIVE : conduite en mode électrique pur jusqu’à 80 km/h, entrée en action du moteur thermique à vitesse élevée, en particulier lors de fortes accélérations ou d’un état de charge 
  • de la batterie inférieure à 7 %
  • MAX eDRIVE : conduite en mode électrique pur jusqu’à 125 km/h, entrée en action du moteur à thermique à vitesse élevée ou en cas de « kickdown »
  • SAVE BATTERY : propulsion par le moteur thermique, l’état de charge de la batterie est maintenu au-dessus de 90 % ou à ce niveau via l’alterno-démarreur


Côtés performances, le constructeur communique sur un 0 à 100 km/h exécuté en 6,9 s, une consommation mixte de 2,1 l / 100 km et des émissions de CO2 équivalentes à 49 g / km. Des chiffres mesurés selon le très favorable cycle d’homologation NEDC qui ne correspondront que peu aux conditions réelles d’utilisation mais qui devraient toutefois permettre au Countryman de bénéficier d’un bonus de 1 000 euros en France. Présentée en même temps que le reste de la gamme, la version hybride rechargeable du crossover sera commercialisée en Europe au cours de l’été 2017 à un prix encore inconnu.

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Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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