Kia Niro : le crossover hybride se dévoile à Chicago (+ photos)

Publié le 13 février 2016 à 09h26 | Fabrice SPATH | 4 minutes

Imaginé par les studios de design de la marque en Californie et en Corée du Sud, le Kia Niro reprend partiellement les lignes de son grand frère Sorento

Premier crossover hybride du constructeur, le Kia Niro est animé par une double motorisation essence-électrique de 148 ch issue de la Hyundai IONIQ. A l’instar de la berline développée par la maison-mère, le Niro recevra par la suite une déclinaison hybride rechargeable puis électrique. En France, sa commercialisation est attendue pour l’automne 2016.

 

Une motorisation partagée avec la Hyundai IONIQ

Dévoilé en tenue de camouflage en novembre dernier à une poignée de journalistes, le Kia Niro vient d’être présenté au salon de Chicago (du 13 au 21 février) dans sa version de série. Premier Hybrid Utility Vehicle (HUV) de la firme sud-coréenne, le Niro partage la plateforme de la berline Hyundai IONIQ. Et comme cette dernière, le crossover adopte un groupe hybride combinant un moteur 4 cylindres essence atmosphérique 1,6 l GDi de 104 ch (76 kW) à un bloc électrique de 44 ch (32 kW) alimenté par une batterie d’une capacité de 1,56 kWh logée sous la banquette arrière. Piloté par une boîte de vitesses automatique DCD à double embrayage et à 6 rapports, l’ensemble développe une puissance cumulée de 148 ch (109 kW) et un couple maximal de 264 Nm. Si l’industriel du matin calme n’a pas encore communiqué les caractéristiques du mode électrique, le SUV devrait pouvoir rouler 2-3 km (jusqu’à la vitesse de 60 km/h) sur cette seule énergie.

 

Un modèle dédié aux motorisations alternatives

Petit frère du Sorento, le Kia Niro adopte le style de ce dernier et ajoute un béquet arrière ainsi qu’un diffuseur factice. Imaginé par les studios de design de la marque en Californie et en Corée du Sud, le nouveau venu dans la gamme Kia reprend la calandre avant « tiger nose » caractéristique des dernières productions de la marque mais se différencie par un toit plongeant vers l’arrière ainsi qu’une garde au sol réduite. Hormis les badges « EcoHybrid » apposés sur les ailes avant et la malle arrière, le Niro Hybrid joue la carte de la discrétion. Et pourtant, ne cherchez pas de blocs diesel ou essence : le crossover est entièrement dédié aux motorisations « alternatives ». Présentée dans deux semaines à Genève, la variante hybride classique sera commercialisée l’été prochain en Corée et aux Etats-Unis avant de rejoindre l’Europe l’automne suivant.

 

Un prix de départ sous la barre des 30 000 euros (hors aides)

Considéré à tort comme le premier crossover compact à motorisation hybride, le Kia Niro a été devancé de quelques mois par le Toyota RAV4 Hybrid lancé en ce début d’année sur le Vieux Continent. En 2017, le coréen se dotera d’un groupe hybride rechargeable dont la batterie plus conséquente pourra se recharger sur une source d’énergie externe (prise de courant domestique ou borne de recharge adaptée). Une variante qui devra affronter les futurs Nissan Qashqai ZEOD, Renault Captur ZEOD et Volkswagen Tiguan GTE. Côté consommation, le constructeur annonce 4,7 l/100 km selon le cycle d’homologation américain EPA (plus strict que le NEDC européen) et des émissions de CO2 contenues à 89 g/km. En France, le Kia Niro profitera donc d’un bonus « écologique » de 750 euros et d’une exonération partielle de la taxe sur les véhicules de société (TVS). Quant à son tarif, celui-ci devrait démarrer sous les 30 000 euros.

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EQUIPEMENTS : alertes de changement de file, surveillance d’angle mort, le Kia Niro adopte également un régulateur de vitesse adaptatif associé à une vision prédictive de l’itinéraire. Une vision connectée au GPS donc, et qui prend en compte le relief, ascendant et descendant, pour optimiser la gestion de la batterie. Le conducteur peut également profiter de conseils sur son accélération et son anticipation. Le préchauffage est optimisé grâce à un échangeur thermique pour le liquide de refroidissement (ou au contraire ici de réchauffement) placé au niveau de l’échappement. Pour le divertissement enfin, le système multimédia est compatible Android Auto et Apple CarPlay.

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Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.



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