Google Car : la voiture autonome testée sur route ouverte

Publié le 26 juin 2015 à 06h34 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

Pour cette première phase de tests sur routes ouvertes, la Google Car bénéficiera d’un volant et d’un conducteur pour des raisons de sécurité

Présentée il y a tout juste un an, la petite voiture électrique et autonome de Google circule depuis quelques jours sur les routes de la Silicon Valley, en Californie. Cette phase d’expérimentation a pour objectif de fiabiliser la technologie développée par le géant de l’Internet.

 

Premier test sur voie publique pour la Google Car

Avec son design tout en rondeur et sa taille digne d’une smart, le petit véhicule autonome de Google poursuit son développement. En mai dernier, son concepteur avait annoncé que la Google Car allait être testée en conditions réelles sur routes ouvertes avant l’été. Depuis quelques jours, plusieurs exemplaires de la voiture électrique biplace du géant de Mountain View circulent sur les routes de la Silicon Valley. Et même si la très prometteuse technologie a été mise en doute par 12 accidents mineurs survenus depuis le démarrage du programme véhicule autonome démarré en 2009, Google poursuit son développement et compte bien profiter de ces tests pour fiabiliser son système.

 

Ambition de Google : la commercialisation en 2020

Pouvant accueillir deux personnes à son bord, la Google Car est dotée d’une vitesse maximale de 40 km/h (limitée électroniquement). Pour des raisons de sécurité et – surtout – de mise en conformité avec la réglementation de l’Etat de Californie, la microcitadine électrique est équipée d’un volant et de deux pédales pour accélérer et freiner. Bardée de capteurs et autres lasers, la Google Car ne roulera toutefois pas sans conducteur lors de la première phase d’expérimentation. Issue des Lexus RX 450h et Toyota Prius qui ont parcourus depuis 2009 plus de 2,7 millions de kilomètres – dont 1,6 million en totale autonomie –, la technologie de conduite autonome devra être fiabilisée. Objectif de Google à l’horizon 2020 : sa commercialisation.

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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