Devinci : un roadster électrique, deux batteries, un prolongateur en option

Publié le 10 février 2019 à 19h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

PHOTOS - Lors de la 44e édition du salon Rétromobile consacré aux voitures anciennes, le français Devinci y a exposé trois déclinaisons de son nouveau Roadster à motorisation électrique. Suivant la configuration choisie, le véhicule est doté d’un prolongateur d’autonomie essence.


Petit constructeur tricolore créé en 2017 par le pilote professionnel Jean-Philippe Dayraut et l’ancien champion de rallye Ari Vatanen, Devinci s’est fait du véhicule électrique une spécialité.

 

Roadster au look néo-rétro

L’an passé déjà, l’entreprise basée à Saint-Sulpice, dans le Tarn, présentait sur son stand du salon Rétromobile la Classic D471.

Alors que l’étude 09 révélée l’an passé par Infiniti, la division premium de Nissan, est restée au stade de prototype, le quadricycle lourd (480 kg) du Français, accessible à la conduite dès 16 ans avec un permis B1, était animé par un moteur électrique développant une puissance de 15 kW alimenté par une batterie de 15 ou 22 kWh.

Une énergie embarquée qui offrait respectivement 150 et 200 km d’autonomie en mode ECO, l’un des trois modes de conduite proposés (avec Normal et Sport).

Avec son Prototype 09, Infiniti met un pied dans le véhicule électrique 

Un prolongateur d’autonomie pour 50 km de plus

Lors de l’édition 2019 du même salon qui a tiré le rideau ce soir Porte de Versailles, à Paris, Devinci y a présenté sa nouvelle DB 718 décliné en trois configurations (Brigitte, Lucie, Adèle).

Limité à 200 exemplaires - dont 50 ont déjà été réservés -, le véhicule reçoit suivant le niveau de finition un accumulateur Lithium-Ion de 15,3 et 23 kWh associé à un chargeur embarqué de 3 kW pour une autonomie respective de 150 ou 230 km en mode ECO.

Les éditions Lucie et Adèle intègrent un petit moteur essence qui fait office de génératrice. Alimenté par un petit réservoir d’une contenance de 8 litres, le prolongateur permet de parcourir 50 km de plus par ce seul dispositif.

Facturé entre 49 500 et 99 900 euros, le roadster qui semble tout droit sortir des années 1930 est assemblé à partir de matériaux issus à 80 % de la filière française. En prime, la DB 718 bénéficie d’un bonus « écologique » d’un montant de 900 euros.

Galerie de photos

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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