Autonomie : le DS3 Crossback moins efficient que la Peugeot e-208

Publié le 07 mars 2019 à 15h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

Première voiture électrique du jeune constructeur DS Automobiles, le petit crossover DS3 Crossback E-Tense partage sa chaîne de traction avec la Peugeot e-208. Avec son moteur de 136 ch alimenté par une batterie de 50 kWh, le premier offre pourtant 20 km d’autonomie en moins que la citadine du Lion.


Présentés en amont du salon de Genève auquel l’ancien label premium du groupe PSA - devenu indépendant en 2017 - ne participe pas, les deux modèles ont la particularité de reposer sur la même plateforme modulaire CMP. Développée conjointement entre le groupe tricolore et le partenaire chinois Dongfeng, la base technique multi-énergies permet d’accueillir à la fois des motorisations essence, diesel et électrique.

 

Deux modèles, une même plateforme

Autre point commun : dans une logique d’économies d’échelle, la chaîne de traction est strictement identique sur les modèles DS3 Crossback E-Tense, Opel Corsa Electric et Peugeot e-208.

À savoir un bloc moteur développant une puissance de 100 kW / 136 ch pour un couple maxi de 260 Nm alimenté par une batterie Lithium-Ion d’une capacité totale de 50 kWh implantée dans le plancher du véhicule.

Un accumulateur dont le poids avoisine les 300 kg, assemblé sur le site slovaque de Trnava avec des cellules fournies par le chinois CATL, garanti 8 ans ou 160 000 km pour 70 % de la capacité de charge.

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Poids et aérodynamisme

Pourtant, il est un domaine où les deux modèles français se distinguent : celui de l’autonomie. Alors que le DS3 offre une autonomie de 320 km selon le cycle mixte WLTP (proche des conditions réelles d’utilisation), la e-208 permet de parcourir 20 km de plus sur le même cycle.

Une différence qui peut éventuellement être mise sur le compte d’un poids plus élevé, même si les deux modèles ont bénéficié d’un allégement d’environ 30 kg par rapport à leurs homologues thermiques.

En attendant de connaître précisément leurs fiches techniques, la moindre efficience du crossover s’explique surtout par un SCx (coefficient de traînée multiplié par la surface frontale exposée à l'air) supérieur.

Comme quoi, si le SUV est un segment porteur, il aussi souvent synonyme de consommation supérieure à son équivalent berline, y compris sur le marché de l’électrique.

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Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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