Link&Go : une voiture autonome et électrique 100 % française

Publié le 07 octobre 2015 à 10h55 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

A l’occasion du congrès mondial sur les transports intelligents qui s’est ouvert lundi à Bordeaux, le groupe d’ingénierie français AKKA Technologies a présenté un prototype de voiture autonome. Baptisée Link&Go, la citadine électrique disposera d’une autonomie de 200 km et peut déjà accueillir 4 passagers jusqu’à la vitesse de 70 km/h.

 

Une nouvelle version de la voiture autonome présentée en 2013

Le congrès mondial sur les transports intelligents (ITS) s’est ouvert lundi à Bordeaux. L’occasion pour les constructeurs, équipementiers, ingénieristes et start-up technologiques de présenter leurs dernières avancées ou prototypes. Véritable vitrine de l’industrie automobile du futur, l’événement a notamment permis au groupe d’ingénierie lyonnais AKKA Technologies (10 000 collaborateurs répartis sur 20 pays) de présenter son prototype de véhicule autonome. Démarré en 2012 avec le concours de l’INRIA, de ControlSys et du constructeur de bornes de recharge DBT-CEV, le projet a donné lieu à une première mouture présentée en février 2013. Dans la capitale bordelaise, une nouvelle version a fait son petit effet auprès des visiteurs du congrès.

 

Des modules technologiques qui seront repris par les constructeurs

Baptisé Link&Go, le petit véhicule autonome est animé par un moteur électrique dont l’autonomie sera portée à 200 km. Pouvant accueillir 4 passagers, le prototype d’AKKA Technologies offre deux modes de conduite : 100 % autonome grâce à plusieurs capteurs ultrasons, lasers ainsi qu’un mode manuel grâce à un volant escamotable. Google Car à la française, le développement et l’amélioration de la Link&Go mobilise quelque 50 ingénieurs. Si aucune commercialisation en l’état n’est prévue, l’ingénieriste communique sur son savoir-faire auprès de ses clients constructeurs automobiles, dont Renault. Le groupe PSA Peugeot Citroën a également créé l’événement au congrès en reliant Paris à Bordeaux (580 km) à bord d’une Citroën C4 autonome.

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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