Mini Cooper SE
Informations générales
Pays constructeur : | Royaume-Uni |
Lieu de production : | Oxford (UK) |
Date de lancement : | Début 2020 |
Catégorie : | Citadine |
Motorisation : | 100 % électrique |
Nombre de portes : | 3 portes |
Nombre de places : | 5 places |
Poids avec batteries : | 1 350 kg |
Mécanique
Puissance totale : | 184 ch (137 kW) |
Transmission : | Traction (avant) |
Boîte de vitesse : | automatique (réducteur) |
Temps de charge : | de 40 mn à 17 h |
Performances
Vitesse maximale : | 150 km/h |
Autonomie : | 200 km |
Emissions de CO2 : | 0 g/km |
Prix
Bonus écologique : | 6 000,00 € |
L'avis de Breezcar :
Première voiture électrique de série du constructeur britannique, la MINI Cooper SE a ouvert fin mars son carnet de pré-réservations en France. Assemblée en fin d’année sur le site historique d’Oxford, la cousine de la BMW i3s hérite de la motorisation survitaminée de cette dernière et offrira une autonomie WLTP d’environ 200 km. Premières livraisons attendues au premier trimestre 2020.
Des premières expérimentations à la série
Présentée sous la forme d’un concept lors de l’édition 2017 du salon de Francfort, la déclinaison électrique de la MINI est le premier modèle « zéro émission » assemblé en grande série de la filiale britannique du groupe BMW.
En 2008, le constructeur s’était déjà essayé à la mobilité électrique en présentant sa MINI Electric qui, dotée d’une batterie Lithium-Ion d’une capacité totale de 32 kWh installée en lieu et place de la banquette arrière, a été produite à 750 exemplaires testés en conditions réelles par des particuliers et des entreprises triés sur le volet dans les grandes métropoles de la planète.
Onze ans plus tard, MINI a ouvert fin mars en France les pré-réservations de son futur modèle qui entrera en production en novembre 2019 sur les lignes de l’usine d’Oxford. Une première mondiale qui s’accompagne d’un acompte de 600 euros et, selon les besoins des clients, d’une offre en location longue durée e-Flex d’une durée de 12 mois incluant 10 000 km (modulable).
D’un montant de 367 euros par mois (entretien et assurance perte financière inclus), le loyer concerne l’édition suréquipée Cooper Heddon Street en version 3 portes animée par le 3 cylindres essence turbo de 1,5 l de 136 ch associé à une boîte automatique. Dès la livraison de la version électrique, le client remettra les clés de ce véhicule à son concessionnaire qui se chargera du reconditionnement.
Mini Cooper SE : comment pré-réserver votre Mini électrique ?
Puissance de 184 ch et autonomie de 200 km
Baptisée MINI Cooper SE, la version « zéro émission » de la citadine ne sera disponible qu’en trois portes et se différenciera de ses sœurs thermiques par des badges « E » apposés sur les ouïes latérales, une calandre avant pleine, un parechocs arrière redessiné et des jantes alliage spécifiques.
Sous le capot, l’anglaise accueille le groupe motopropulseur de la cousine BMW i3s, version survitaminée de la citadine munichoise assemblée depuis 2013 à Leipzig, en Allemagne. À savoir un bloc moteur développant une puissance de 135 kW / 184 ch transmise aux roues avant pour un couple maxi de 270 Nm.
Mais contrairement à l’allemande qui bénéficie depuis la fin 2018 d’un accumulateur de plus grande capacité (42,2 kWh), la MINI embarque la batterie Lithium-Ion d’une capacité totale de 33 kWh (30 kWh utiles) de la précédente mouture. Installée en T dans le tunnel central et sous la banquette arrière, la pile est composée de 96 cellules fournies par l’équipementier chinois CATL qui construit un site de production dans la région d’Erfurt (Thuringe).
Une énergie embarquée qui offrira au véhicule une autonomie d’environ 200 km en conditions réelles d’utilisation. Soit moins que les concurrentes DS3 Crossback E-Tense et Peugeot e208 dotées d’une batterie de 50 kWh, ainsi que le Hyundai Kona Electric et ses 64 kWh.
Une taille de batterie dictée par le profil des clients de la marque qui utilisent très majoritairement leurs véhicules pour des trajets urbains et péri-urbains.
MINI Cooper SE : 5 choses à savoir sur la citadine électrique
Temps de charge : de 40 mn à 17h
Pour accueillir la chaîne de traction électrique et gérer le surpoids de 250 kg par rapport à une Cooper à boîte automatique (1 350 kg sur la balance), les ingénieurs ont rigidifié les suspensions. La Cooper SE est aussi rehaussée de 1,5 cm pour conserver la garde au sol initiale tandis que la répartition des masses est modifiée à 54/46. Le tout pour un volume de coffre et une habitabilité aux places arrière préservés.
Au volant, l’instrumentation accueille des éléments spécifiques à l’électrique - dont un « powermètre » -, un son artificiel (AVAS) est diffusé jusqu’à la vitesse de 30 km/h et la décélération est programmée par défaut sur 0,19 G au lever de pied, de quoi assurer comme sur la BMW i3 un arrêt complet du véhicule.
Et à l’instar de la citadine à l’hélice, la MINI pourra faire le plein sur une prise domestique (17h), une Wallbox résidentielle (de 5 à 11h), une borne de recharge publique semi-accélérée (4h) mais aussi en 40 minutes (de 10 à 80 %) via une station de charge rapide au standard CCS (environ 250 bornes en France, dont 200 sur les autoroutes).
Ticket d’entrée : environ 30 000 euros, avant bonus
Assemblée pour l’Europe sur le site historique d’Oxford dont les chaînes d’assemblage des MINI 3 et 5 portes ont été arrêtées en avril pour adapter les lignes à l’arrivée de la version électrique, la Cooper SE révélera ses tarifs en juillet avant d’entrer en production en novembre.
En France, les premières livraisons sont attendues dans le courant du premier trimestre 2020. Lors des premiers essais de véhicules de pré-série qui ont eu lieu plus tôt cette année, le constructeur a confié que la version électrique sera commercialisée à un tarif équivalent à l’actuelle Cooper S. Soit une gamme comprise entre 30 000 et 35 000 euros avant le bonus de 6 000 euros.