Voiture électrique : de nouvelles Mia Electric sur les routes dès 2015

Les actifs de la société Mia Electric ont été vendus aux enchères les 24 et 25 septembre derniers. Mis en liquidation en mars 2014, le petit constructeur de véhicules électriques de Cerizay (Deux-Sèvres) renaîtra sous l’appellation Mia Generation, une structure présidée par Michèle Boos, l’ancienne gérante de la société mise aux enchères. Les premières Mia de seconde génération pourrait être commercialisées dès le second semestre 2015.

Marque, brevet et chaîne de production rachetés par Mia Generation

Les mercredi 24 et jeudi 25 septembre 2014, les actifs de la société Mia Electric ont été vendus aux enchères : l’outillage et les bureaux le 24, la chaîne de production, les brevets et la marque le 25. Ancien actionnaire de la société avec 11 % du capital détenu, la Région-Poitou Charentes a systématiquement vu ses propositions surenchéries par Mia Generation, une société créée et présidée par la Franco-Coréenne Michèle Boos, ex gérante de Mia Electric. Hier jeudi, cette nouvelle structure a racheté la marque, les brevets ainsi que la chaîne de montage pour un montant d’1,35 million d’euros. Durant les enchères a également été vendue une soixantaine de Mia pour un prix oscillant entre 3 000 et 6 000 euros.

Une nouvelle Mia Electric, restylée et moins chère

Mise en liquidation judiciaire en mars dernier, la société Mia Electric n’avait produit que 200 de ses petits véhicules électriques en 2013 contre 337 en 2012. L’arrivée du fonds Focus Asia au capital de la PME – 36 millions d’euros devaient y être investis –, la nomination d’un nouveau PDG et la baisse sensible des prix n’ont pas pu redresser les ventes face à de plus modernes Nissan LEAF ou Renault ZOE. En mars 2014, 200 salariés ont donc été licenciés et seule une dizaine d’entre eux ont intégré la nouvelle structure présidée par Michèle Boos. Baptisé Mia Generation, ce consortium est détenu par le spécialiste coréen des batteries Kokam, par la holding Fulmen et par le fonds d’investissement Focus Asia. Objectif : rapatrier la chaîne de production nouvellement acquise en Vendée, à Saint-Michel-Mont-Mercure, une petite ville qui se situe à seulement 24 km de Cerizay, l’ancien site de production. Au programme : de nouveaux fournisseurs, une ligne légèrement redessinée, des tarifs plus attractifs et une commercialisation dès le second semestre 2015. Selon le porte-parole du nouvel ensemble, le carnet de commande est déjà bien garni …