Toyota Highlander : un mastodonte hybride à 7 places

Publié le 25 janvier 2021 à 13h22 | Mathieu PARAIN | 4 minutes

Doté d’une transmission intégrale, le Toyota Highlander n’est commercialisé en France qu’avec la seule motorisation hybride de 244 ch

Doté d’une transmission intégrale, le Toyota Highlander n’est commercialisé en France qu’avec la seule motorisation hybride de 244 ch

NOUVEAUTÉ - Le leader mondial de la double motorisation essence-électrique ouvre le carnet de commandes de son Highlander hybride. Toyota enrichit sa gamme de crossovers et SUV hybrides avec un mastodonte de 4,95 mètres doté de la transmission intégrale et capable de transporter jusqu’à 7 passagers.


Depuis le lancement en 1997 au Japon de la Prius de première génération, Toyota a commercialisé plus de 16 millions de voitures hybrides dans le monde. Une technologie éprouvée que le constructeur propose depuis peu de garantir jusqu’à 10 ans ou 160 000 km (via une extension de garantie) et dont bénéficie une grande partie des modèles au catalogue français, de la citadine Yaris à la berline Camry, en passant par la gamme de SUV composé du RAV4, du C-HR et, dans un futur proche, de la Yaris Cross.

 

Jusqu’à 7 places et 1 909 litres de coffre

Une gamme de véhicules surélevés à motorisation électrifiée que le nouvel Highlander de douzième génération vient coiffer en Europe. Lancé en 1951 sous les appellations FJ et BJ et initialement dédié au marché nord-américain, le plus gros SUV de la marque aux trois ellipses débarque donc en ce début d’année sous nos latitudes avec une chaîne de traction hybride.

Long de 4,95 mètres, celui qui repose sur la déclinaison K de la plateforme modulaire TNGA (Toyota New Global Architecture) partagée avec le récent RAV4 est doté d’un habitacle à 7 places grâce à une banquette de second rang coulissante et d’un volume de coffre oscillant entre 658 litres (en configuration 5 places) et 1 909 litres lorsque les sièges des deuxième et troisième rangs sont rabattus.

 

Puissance de 244 ch et émissions CO2 de 158 g/km

Exclusivement disponible avec une chaîne de traction électrifiée associée à la transmission intégrale AWD-i, le Toyota Highlander reçoit sous son capot un 4 cylindres 2,5 litres à cycle Atkinson combiné à un premier moteur électrique. Sur le train arrière prend place un second électromoteur, les deux étant alimentés en énergie par une petite batterie à technologie Nickel Hydrure Métallique (Ni-MH) logée sous la deuxième rangée de sièges.

Développant une puissance cumulée de 244 ch, l’ensemble permet à l’imposant modèle de n’émettre que 158 grammes de CO2 par kilomètre parcouru (cycle mixte WLTP). Plus long de 35 centimètres que son frère RAV4, l’Highlander est soumis en France à un malus de 1 276 euros et ne bénéficie d’aucune exonération de la taxe sur les véhicules de société (TVS), contrairement à une grande partie de la gamme hybride.

Toyota Highlander Hybride 

Remise de 3 000 euros et LOA à partir de 729 euros/mois

Disposant de 4 modes de conduite (Eco, Normal, Sport et Trail), le conducteur pourra contraindre le roulage électrique (jusqu’à 125 km/h) grâce au bouton EV. À son lancement, la filiale française offrira aux particuliers une remise de 3 000 euros et une offre de reprise de 1 000 euros supplémentaires (sous condition de reprise d’un véhicule de plus de 8 ans). Soit un prix d’appel fixé à 52 500 euros. Et pour les professions libérales, le constructeur ajoute un coup de pouce supplémentaire de 500 euros.

En finition Design Business, le SUV est livré de série avec la peinture métallisée noire, la sellerie cuir perforée et les jantes alliages de 20 pouces. Le haut de gamme Lounge ajoute notamment l’affichage tête haute, la ventilisation des sièges ou encore le rétroviseur central numérique assurant une parfaite vision arrière. En location avec option d’achat (LOA), la captive propose, pour un contrat de 36 mois et 30 000 km, un premier loyer de 7 990 euros suivi d’une mensualité de 729 euros/mois (sous condition de reprise).

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L’avis de la rédaction

Toyota Europe poursuit l’élargissement de sa gamme hybride en ajoutant un quatrième membre à sa famille de crossovers et SUV électrifiés. Avec ses 4,98 mètres et sa configuration 7 places, il vient coiffer la gamme de véhicules surélevés à double motorisation déjà composée du RAV4 avec qui il partage sa chaîne de traction, le C-HR sur le segment inférieur et prochainement la Yaris Cross.

Avec des ventes hybrides déjà supérieures à 90 % pour les deux premiers modèles, le lancement de l’Highlander uniquement commercialisé avec une chaîne essence-électrique et l’arrivée prochaine de la petite Yaris Cross qui partagera sa motorisation avec la citadine du même nom, le constructeur veut asseoir son leadership sur le marché des véhicules à faibles émissions de CO2.

Malheureusement, son poids élevé et son aérodynamisme médiocre le prive d’un quelconque avantage fiscal en France. Outre le malus de 1 276 euros versé lors de la livraison, le professionnel devra s’acquitter d’une taxe sur les véhicules de société (TVS) équivalente à 1 027 euros/an. Des taxes compensées par une remise de 3 000 euros versée à tous les clients particuliers et même 3 500 euros pour les professions libérales (sans condition).

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Mathieu PARAIN

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.

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