Renault ZOE : la seconde génération ouvre son carnet de commandes

TARIFS - La nouvelle mouture de la citadine électrique Renault ZOE a ouvert son carnet de commandes le 3 septembre dernier. Au programme : une autonomie WLTP de 395 km, une qualité perçue en nette hausse et un niveau d’équipements enrichi. Disponible en LLD, achat intégral et achat avec location de la batterie, la plus vendue des électriques en France y est vendue à partir de 23 900 euros (bonus déduit).

Commercialisée depuis la fin 2012 en Europe, la citadine « zéro émission » du Losange a depuis bénéficié de nombreuses modifications et améliorations, techniques principalement. D’une capacité utile de 22 kWh à son lancement, la Renault ZOE embarque depuis la fin 2016 une batterie Lithium-Ion de 41 kWh. Avec cette seconde génération, le modèle qui s’est écoulé à plus de 80 000 exemplaires dans l’Hexagone se dote d’un accumulateur de 52 kWh sobrement baptisé « Z.E. 50 ».

Soumis à des contraintes croissantes en matière d’émissions de CO2, tous les constructeurs généralistes planchent sur l’électrification de modèles appartenant au segment B. Si Fiat ne lancera qu’au second semestre 2020 la version électrique de sa 500, le compatriote PSA Group commercialise déjà les déclinaisons à batteries de ses DS3 Crossback, Opel Corsa et Peugeot 208. Sans compter les modèles du sud-coréen Hyundai Kia - Kona Electric et e-Soul -, Renault se devait de réagir pour maintenir son leadership.

Plus de puissance et d’équipements

Outre l’arrivée d’une pile de plus grande capacité offrant une autonomie de 395 km sur le cycle mixte WLTP proche des conditions réelles d’utilisation (sur finition Life chaussée de jantes 16 pouces), la nouvelle ZOE s’offre un nouveau bloc moteur au côté de l’actuel R110 (80 kW / 110 ch). Assemblé sur le site normand de Cléon, le R135 (100 kW / 135 ch) pourra ainsi jouer la comparaison avec le bloc de 136 ch de la Peugeot e-208.

Basée sur la même plateforme qu’à son lancement, la citadine assemblée sur le site francilien de Flins (Yvelines) arbore un design plus expressif grâce à de nouveaux optiques et feux diurnes à LED. Dans l’habitacle, les changements sont nombreux : un mode B favorisant la récupération d’énergie fait son apparition, de même qu’une fonction Auto Hold (maintien automatique) sur le frein de parking.

Autres nouveautés : la reconnaissance des panneaux de signalisation, l’allumage automatique des feux, la détection des angles morts, l’aide au maintien dans la voie, l’alerte de franchissement de la ligne et le freinage automatique d’urgence. En revanche, le régulateur de vitesse adaptatif n’est pas présent et le véhicule ne peut toujours pas tracter.

LLD, achat intégral ou location de la batterie

Présentée à la presse en juin, la seconde génération de ZOE est désormais commercialisée en France à un tarif d’accès de 23 900 euros (hors location de la batterie) ou de 32 000 euros (en achat intégral). Des prix qui s’entendent bonus « écologique » de 6 000 euros déduit et qui sont combinés à des formules en location longue durée (LLD) dont le ticket d’entrée démarre à 169 euros par mois pour une finition Life (contrat sur 36 mois avec premier loyer de 8 000 euros dont 6 000 euros de bonus, incluant 7 500 km annuels).

Contrairement à Nissan qui pousse désormais les clients de sa LEAF vers l’achat intégral, son allié français au sein de l’Alliance promeut le leasing qui inclut la location de la voiture, la location de sa batterie ainsi que l’entretien et l’assistance. Un dispositif plébiscité par 80 % des clients dans l’Hexagone. Et pour celles et ceux qui restent attachés à la pleine propriété de leur automobile, la firme de Boulogne-Billancourt facture sa batterie 8 100 euros. Soit un tarif canon d’environ 150 euros le kWh (pour une capacité totale d’approximativement 55 kWh).

Quatre finitions à partir de 23 900 euros

Tarifs de la batterie en location 

*Offre DIAC sur 37 mois réservée aux clients particuliers.

Chargeur rapide et câble T2-T2 optionnels

Si la nouvelle ZOE se dote d’une présentation plus flatteuse, elle fait l’impasse sur trois équipements qu’on aurait aimé être proposé en série. En premier lieu, le dispositif de charge rapide au standard CCS qui, associé à une nouvelle prise Combo 2, permet de faire le plein d’énergie sur une station rapide (150 km d’autonomie recouvrée en 30 minutes environ). Facturé 1 000 euros, cet équipement optionnel se justifie par le type d’utilisation du véhicule, à savoir essentiellement des trajets domicile-travail-loisirs.

Mais surtout par le chargeur embarqué de 22 kW - inédit sur le segment offre depuis peu 11 kW sur les Hyundai Kona Electric, Opel Corsa-e et Peugeot e-208 - qui permet de recharger 125 km en seulement 1 heure sur les milliers de bornes « accélérées » déployées par les collectivités.

Autres équipements optionnels : le câble T2-T2 (250 euros) pour se connecter sur une borne publique ou une Wallbox résidentielle ainsi que le système de navigation par GPS (350 euros) sur finitions Life et Zen. Une dernière lacune compensée par un système d’infodivertissement compatible avec Apple CarPlay et Google Android Auto.

Enfin, la finition Business réservée aux professionnels ne bénéficie pas de la nouvelle pile fournie par le sud-coréen LG Chem. Tandis que le moteur R90 produit par le partenaire Continental quitte définitivement le catalogue, le bloc R110 reste la seule motorisation disponible sur cette finition qui doit donc se contenter de l’ « ancien » accumulateur développant une capacité de 41 kWh (autonomie WLTP de 300 km).

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