Peugeot Citroën : la technologie hybride essence pour 2017

Publié le 29 septembre 2015 à 12h27 | Fabrice SPATH | 3 minutes

La Peugeot 308 devrait être l’un des nombreux modèles du groupe PSA à recevoir un groupe hybride essence-électrique

La Peugeot 308 devrait être l’un des nombreux modèles du groupe PSA à recevoir un groupe hybride essence-électrique

Investi depuis de nombreuses années dans le développement de la technologie hybride essence-électrique, le groupe PSA Peugeot Citroën commercialisera ses premières modèles en 2017. Parmi les bénéfices attendus : une consommation et des émissions en retrait de 20 % par rapport à leurs homologues à motorisation essence.

 

L’hybride diesel laisse la place à l’hybride essence

Annoncé en octobre 20014, en marge du Mondial de l’Automobile de Paris, la fin de la technologie HYbrid4 a récemment été confirmée par Maxime Picat, le patron de la marque Peugeot. Combinant un bloc diesel 2.0l HDI de 160 ch installé sur le train avant à un bloc électrique de 40 ch posé sur l’essieu arrière, l’HYbrid4 offre une puissance cumulée de 200 ch et une transmission intégrale « électrique » (sans arbre mécanique). Installée sur les modèles Peugeot 3008, 508 et RXH, la technologie hybride diesel-électrique a fait de la marque sochalienne un précurseur en Europe. Mais les normes antipollution de plus en plus contraignantes entraînant des coûts de dépollution de plus en plus coûteux, Peugeot a décidé de retirer l’HYbrid4 de ses catalogues dans les tous prochains mois. La berline DS5 HYbrid4 devrait également subir le même sort.

Voiture hybride Peugeot Citroen

 

Pas de « full hybrid » mais de l’hybride « low cost »

Pour remplacer son système diesel-électrique, le groupe français travaille depuis quelques années déjà sur un dispositif hybride « low cost » à la manière de l’Hybrid Assist annoncé par Renault au dernier salon de Francfort. Mais contrairement à la marque au Losange qui intégrera un bloc diesel sur sa nouvelle Mégane III en 2017, PSA Peugeot Citroën a opté pour un moteur essence. Sous le capot, celui-ci sera soutenu dans les phases d’accélération et de reprise par un bloc électrique (puissance de 10 à 15 kW, soit 13 à 20 ch) qui remplace l’alternateur. Alimenté par une petite batterie Lithium-Ion, le moteur électrique offrirait 1 à 2 km sur cette seule énergie (à basse vitesse uniquement). L’industriel s’attend à réduire de 20 % la consommation de ses modèles et les émissions polluantes dans les mêmes proportions. Leur commercialisation est attendue dans le courant de l’année 2017.

 

3 000 PROTOTYPES EN CIRCULATION : selon notre confrère Brice Perrin de L’Auto Journal, plus de 3 000 prototypes équipés du groupe hybride essence-électrique ont été immatriculés depuis le début de l’année en France. Basés sur des Peugeot 308, 508, 3008 et 5008 ainsi que sur des Citroën C4, DS4 et C5, les prototypes hybrides roulent sur route ouverte et rien ne permet de les distinguer de leurs homologues thermiques.

Fabrice SPATH

Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.

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