Nissan LEAF e+ : la version à autonomie étendue révèle ses tarifs aux USA

Publié le 02 mars 2019 à 07h00 | Mathieu PARAIN | 3 minutes

NOUVEAUTÉ - Aux États-Unis, Nissan vient de révéler les tarifs de la version e+ à autonomie étendue de sa LEAF. À équipements équivalents, la berline compacte électrique est 1 600 dollars plus chère que le premier prix de la Tesla Model 3 du segment supérieur.


Présentée officiellement en janvier dernier au CES de Las Vegas, la version e+ de la Nissan LEAF dotée d’une batterie Lithium-Ion développant une capacité totale de 62 kWh est la déclinaison à autonomie étendue de la seconde génération du modèle lancé à l’autonome 2017 avec un accumulateur de 40 kWh.

 

1 650 dollars plus cher que la Model 3 …

Une nouvelle version qui, dans le cadre de son lancement européen et de son édition limitée à 5 000 exemplaires livrés d’ici l’été, offre une autonomie de 226 miles (363 km) selon le cycle américain EPA, plus strict que le cycle WLTP à l’œuvre sous nos latitudes qui annonce de 385 km.

Outre-Atlantique, la filiale vient de révéler les tarifs de l’ensemble de la gamme, oscillant entre 36 550 dollars et 42 550 dollars, hors taxes, aides à l’achat et frais d’immatriculation. Une annonce faite moins de 24 heures après les révélations de Tesla concernant la version d’entrée de gamme de la Model 3 facturée 35 000 dollars et livrée dans les deux à quatre prochaines semaines sur le continent nord-américain.

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… dotée d’une autonomie équivalente

Avec sa batterie de 50 kWh (estimation), la berline familiale revendique une autonomie de 220 miles (354 km) selon le cycle EPA, soit environ 380 km sur le cycle mixte WLTP. À équipements équivalents, la californienne est donc 1 650 dollars moins chère que la nipponne, alors même que cette dernière appartient au segment inférieur.

Reste que la voiture électrique assemblée pour l’Europe par le site britannique de Sunderland dispose d’un crédit d’impôt plus important aux États-Unis que la Tesla, que ses clients auront accès à un large réseau de concessionnaires - Tesla se concentre sur la vente en ligne -, que l’accès à son coffre est plus pratique et qu’il s’agit d’une traction (propulsion pour la Model 3).

Autant d’arguments qui offriront de sérieux atouts à la LEAF sur le Vieux Continent où le segment des familiales décroît d’année en année. À moins que l’absence de refroidissement dit actif de la batterie ne vienne contrarier les trajets longue distance de la compacte. Un écueil que la Model 3 contourne aisément grâce à des piles refroidies par liquide, qu’il s’agisse du réseau de Superchargeurs ou de stations de charge à haute puissance au standard CCS.

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Mathieu PARAIN

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.

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