En Norvège, Siemens fabrique des batteries pour le transport maritime

Publié le 11 février 2019 à 09h00 | La rédaction | 2 minutes

Le groupe allemand Siemens a ouvert dans la ville de Trondheim, en Norvège, une usine de batteries destinées à équiper les services de transport maritime et l’industrie offshore dont l’électrification vient à peine de débuter.

 

Le groupe allemand Siemens a ouvert récemment dans la ville de Trondheim, en Norvège, une usine de batteries qui compte parmi « les plus avancées et les plus robotisées du monde ». Des batteries destinées à équiper les services de transport maritime tels que les ferries, qui commencent à s’ouvrir peu à peu à l’électrique, mais également les grandes plateformes pétrolières offshores.

« Nous nous attendons à ce que ce marché [électrique de l’offshore et du maritime] connaisse une croissance significative à l'avenir. C'est pourquoi nous avons investi dans le développement de solutions de batteries sûres et fiables », a expliqué Bjørn Einar Brath, le responsable des solutions offshore de Siemens, lors de l’inauguration de l’usine, événement qui a vu également la participation du chef de gouvernement de la Norvège, Erna Solberg.

Des batteries pour le marché international

Jusqu'à présent, les Norvégiens demeurent en effet parmi les rares à investir dans l'électrification du transport maritime. Une situation qui, selon M. Brath, devrait rapidement changer, celui-ci d’assurer que les solutions électriques de transport maritime commencent peu à peu à susciter de « l’intérêt » en-dehors de l’État pétrolier scandinave.

« La nouvelle usine de batteries desservira donc également un marché international », affirme-t-il, confiant dans l’expansion rapide d’un marché qui reste à ce jour embryonnaire.

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Jusqu’à 300 MWh de capacité annuelle

L'usine de Trondheim utilise une chaîne de production entièrement robotisée et numérique avec huit lignes en mesure de produire une capacité annuelle de 300 Mégawattheures (MWh). Depuis le déballage des pièces de production entrantes jusqu’au test des modules, l'ensemble du processus de fabrication est totalement automatisé.

A l'avenir, 55 modules de batterie par équipe seront assemblés quotidiennement sur le site. À condition que la demande suive. Affaire à suivre donc.

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