Etude : l’électrique plus compétitive que l’essence dès 2025
Publié le 29 novembre 2016 à 07h00 | Fabrice SPATH | 2 minutes
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Les investissements en R&D associés à des économies d’échelle engendrées par une hausse de la production rendront la voiture électrique plus compétitive que ses équivalents thermiques. Selon une étude commanditée par le BEUC, le coût total de possession d’une électrique sera ainsi moins élevé qu’une essence en 2025. Concernant la motorisation diesel, il faudra patienter jusqu’à 2030.
Normes antipollution
Dépollution et électrification : sous cette combinaison se cache une partie de l’avenir de l’industrie automobile qui devra affronter des normes antipollution de plus en plus contraignantes et investir massivement dans des technologies aptes à réduire considérablement les émissions de ses modèles. D’une moyenne de 95 g de CO2 par kilomètre parcouru au 1er janvier 2021 (à l’échelle d’une gamme constructeur), la limite pourrait passer à 75 g en 2025 puis à 45 g en 2030. Des objectifs ambitieux qui entraîneront des coûts élevés en matière de dépollution des motorisations thermiques et ouvriront un boulevard aux véhicules électriques.
Coût total de possession
Dans une récente étude commanditée par le Bureau Européen des Union de Consommateurs (BEUC) – dont l’UFC-Que Choisir en France –, le cabinet Element Energy estime que les véhicules thermiques perdront progressivement de leur avantage comparatif, un phénomène qui permettra aux modèles électriques de gagner en parts de marché. Dès 2024, ces derniers bénéficieront ainsi d’un coût total de possession inférieur à leurs équivalents à motorisations essence. Egalement appelé Total Cost of Ownership (TCO), ce coût incluant l’achat, la dépréciation, l’entretien, l’assurance et le carburant du véhicule devrait atteindre le niveau d’un modèle diesel en 2030.
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Expérience utilisateur
Une convergence des budgets des différentes motorisations (hors hydrogène) envisagée par Element Energy pour l’Europe en raison des nombreux investissements en R&D annoncés par les constructeurs dans l’électrique mais aussi par des économies d’échelle obtenues via la course aux volumes engagée par l’ensemble des industriels, y compris les plus sceptiques. Une convergence qui s’accompagnera également d’une expérience utilisateur se rapprochant de plus en plus de celle d’un véhicule thermique grâce à la croissance de l’autonomie (400 à 500 km réels en 2019-2020) et à la réduction du temps de charge sur des bornes ultra-rapides qui sortiront de terre dans les prochaines années.