Quelques idées reçues sur la voiture électrique

Publié le 22 janvier 2013 à 15h16 | Fabrice SPATH | 3 minutes

Silence de fonctionnement, sécurité, recharge, ... Autant de questions autour du véhicule électrique auxquelles Breezcar a tenté de répondre

Silence de fonctionnement, sécurité, recharge, ... Autant de questions autour du véhicule électrique auxquelles Breezcar a tenté de répondre

Issues de son dossier thématique "La voiture électrique et ses idées reçues", ces questions et autres idées préconçues autour des véhicules propres sont légitimes. S'il n'existe pas de réponse monolithique à chacune de ces interrogations, Breezcar a tenté d'y répondre sans tabou. Retrouvez l'intégralité du dossier ... 


L’absence de bruit est-elle dangereuse pour les piétons ? 

Une voiture électrique est très silencieuse. Seuls le bruit des pneus sur la route et le léger sifflement émis par le moteur peuvent alerter les piétons de l’arrivée du véhicule. C’est au conducteur d’être vigilent et de se signaler au moyen de son avertisseur sonore. Dans les faits, les utilisateurs réguliers de voitures électriques vous diront qu’il s’agit d’une habitude à adopter, comme à vélo en zone piétonne, vous incitant à rouler de façon plus sécurisante. La Nissan Leaf émet un son lorsque son conducteur effectue une marche arrière, la Renault Zoé est équipée quant à elle d'un système de son extérieur pour prévenir les piétons (ZE Voice).

 

La voiture électrique, c’est cher non ? 

Les premiers modèles semblent plutôt onéreux, surtout en comparant leur coût d’achat avec des véhicules thermiques équivalents. Pourtant, en réalisant un comparatif entre la berline Renault Fluence dci 85 (diesel) et son équivalent électrique (Renault Fluence ZE), cette dernière est rentable pour un particulier à partir de 15 000 km parcouru par an, à partir de 9 000 km pour une entreprise(en prenant en compte les coûts du carburant, de la location de la batterie, de la borne de recharge, de la TVS, …). Cette étude sera très prochainement disponible sur Breezcar.  

Renault Zoé

 

Pas d’embrayage ? La voiture électrique est donc une automatique ? 

Il n’y a pas de boîte de vitesse. Vous avez simplement la marche avant et la marche arrière. Vous accélérez et donnez progressivement de la puissance au moteur. Cela ressemble à une boîte de vitesse automatique classique présente sur les modèles haut de gamme. 

 

Avec l’arrivée de toutes ces voitures électriques, il va falloir construire d’autres centrales nucléaires pour les alimenter ? 

Quatre arguments principaux sont susceptibles d'éclairer le consommateur sur ce sujet sensible : 

  • selon EDF, recharger son véhicule à domicile ne consomme pas plus d’électricité que la résistance d’un chauffe-eau, 
  • les véhicules 100% électrique arriveront progressivement sur le marché, ce qui ne nécessitera pas une forte augmentation des besoins en énergie du jour au lendemain, 
  • les centrales nucléaires produisent souvent « à perte » la nuit ; les voitures électriques permettront à moyen terme de stocker de l’énergie dans leurs batteries durant la nuit et de la réinjecter sur le réseau en journée, au moment où la demande est la plus forte, 
  • d’ici à 2020, la France s’est fixée pour objectif que 23% de l'électricité consommée en France le serait à partir d'un mix d'énergies renouvelables(hydraulique, éolien, biomasse, solaire, …),20% en Europe. De quoi largement alimenter le petit parc de véhicules électriques …  

Nissan LEAF

 

Me recharger sous la pluie est-il dangereux ? 

Si j’envisage de me recharger sur une borne soumise aux intempéries (pluie, neige…), les connecteurs de la prise ainsi que le système de sécurité de la borne empêchent tout contact direct avec le courant électrique, vous permettant de recharger en toute sérénité.  

 

Retrouvez l'intégralité du dossier La voiture électrique et ses idées reçues

Fabrice SPATH

Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.