La première Maserati électrique ne sera pas une anti-Tesla
Publié le 11 octobre 2016 à 12h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
La première voiture électrique de Maserati pourrait reposer sur la version de série du concept Alfieri présenté en 2014
La célèbre firme de Modène aura bien droit à sa voiture électrique. Après l’hybride rechargeable, Maserati planche sur un coupé électrique dont la mission sera de bousculer le marché du premium dominé par la Tesla Model S. Mais le pari sera probablement difficile à tenir …
Deux modèles électriques en préparation
Longtemps critique à l’égard du véhicule électrique, Sergio Marchionne est allé jusqu’à dissuader les clients californiens d’acheter la version électrifiée de sa Fiat 500e. Un comble pour le représentant de l’un des plus grands groupes automobiles de la planète … Deux ans après ses déclarations tonitruantes, le patron de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) confiait à des journalistes que deux modèles électriques pour l’Europe étaient en préparation. Le premier chez Fiat, le second chez Maserati (lire notre article Fiat et Maserati : l’électrique enfin sur la bonne voie).
Se différencier de Tesla Motors
Alors que le premier véhicule à motorisation alternative de la firme de Modène verra le jour en 2017-2018 probablement sous les traits du SUV Levante hybride rechargeable, nos confrères américains du site Car and Driver ont recueilli les confidences du patron de l’ingénierie de la marque. Selon Roberto Federi, Maserati commercialisera bien son premier véhicule électrique à l’horizon 2019-2020. Mais dans la mesure où « nous serons les derniers (à commercialiser un modèle électrique sur le segment du premium), nous sommes dans l’obligation de proposer au marché quelque chose de différent. »
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Un coupé électrique ?
De là à imaginer que le constructeur italien travaille sur un coupé électrique, il n’y a qu’un pas que de nombreux journalistes ont allégrement franchi. Déjà évoqué l’été dernier, le nouveau modèle pourrait reposer sur le superbe concept Alfieri dévoilé en 2014. Reste que pour tenter de concurrencer le californien Tesla Motors, l’italien devra également innover dans l’habitacle et sur la chaîne de traction afin de combiner agrément de conduite et autonomie étendue. En attendant la présentation du premier concept, M. Federi a comparé la qualité de la production et des finitions Tesla à celle d’un constructeur allemand dans les années 1970.
Mathieu PARAIN
Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.
