En retard sur l’électrique, Subaru annonce la fin du thermique pour 2035

Publié le 20 janvier 2020 à 15h05 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

Alors que son premier modèle électrique ne sera présenté que fin 2020, Subaru annonce vouloir se concentrer sur ce type de motorisation à compter de 2035

Alors que son premier modèle électrique ne sera présenté que fin 2020, Subaru annonce vouloir se concentrer sur ce type de motorisation à compter de 2035

Longtemps opposé aux modèles électriques exclusivement alimentés par batteries, Subaru annonce vouloir se concentrer sur ce type de chaîne de traction d’ici 2035. Dès la fin de la décennie, les hybrides et électriques devraient représenter plus de 40 % des ventes mondiales du constructeur nippon.

En retard sur le marché des voitures purement électriques - le premier modèle « zéro émission » signé Subaru devrait être présenté avant la fin de cette année -, le constructeur japonais vient pourtant d’annoncer s’être fixé comme objectif de renoncer définitivement à la vente de véhicules thermiques d’ici 2035.

 

Coopération avec Toyota sur l’hybride et l’électrique

Considéré dans l’Archipel comme l’un des plus grands industriels du secteur des transports, Subaru espère réduire de manière significative ses émissions de CO2. Dès 2030, son ambition est de voir les modèles électriques et hybrides représenter au moins 40 % de ses ventes mondiales.

Pour atteindre ses objectifs, la firme de Shibuya a renforcé ses liens avec le compatriote Toyota - qui détient désormais 17 % du capital du constructeur automobile - dans le domaine des chaînes de traction à faibles émissions polluantes. Ensemble, les deux acteurs développeront une plateforme commune destinée à accueillir plusieurs modèles à batteries.

Subaru : ses crossovers XV et Forester adoptent l’hybride 

Hybridation légère et lourd malus

Malgré ce rapprochement, Subaru entend conserver son ADN. « Bien que nous utilisions la technologie Toyota, nous voulons créer des hybrides qui sont distinctement Subaru », a ainsi déclaré Tetsuo Onuki, directeur de la technologie, à l’agence Reuters. « Il ne s'agit pas seulement de réduire les émissions de CO2. Nous devons encore améliorer la sécurité des véhicules et les performances de notre traction intégrale. »

En Europe, les versions hybrides légers essence-électrique des Forester et XV censées compenser le retrait des blocs diesel peinent à convaincre face à la technologie « full hybride » de Toyota et de Honda que l’on retrouve respectivement sur les RAV4 et CR-V. Et l’introduction d’un nouveau barème au 1er mars prochain basé sur le cycle WLTP qui fera grimper le malus à 5 715 euros sur le Forester (185 g de CO2/km) ne fera qu’accentuer ce manque de compétitivité.

Mathieu PARAIN

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.

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