Bruxelles bannit le diesel pour améliorer la qualité de l’air

Publié le 01 décembre 2017 à 07h00 | Fabrice SPATH | 2 minutes

Pour lutter contre la pollution atmosphérique, la capitale belge va progressivement interdire les véhicules diesel et essence

Pour lutter contre la pollution atmosphérique, la capitale belge va progressivement interdire les véhicules diesel et essence

A compter du 1er janvier 2018, la capitale belge interdira l’accès de ses 19 communes aux véhicules diesels les plus anciens. Les modèles essence seront eux aussi concernés l’année suivante. A l’horizon 2025, seuls les véhicules électriques et hybrides rechargeables pourront librement circuler. Objectif : améliorer la qualité de l’air saturé de particules fines.

 

12 communes concernées, à l’exception du Ring

Après Paris et Londres, c’est au tour de Bruxelles de figurer parmi les capitales européennes à mettre en œuvre des restrictions de circulation. Des mesures destinées à lutter contre la pollution atmosphérique liée pour partie aux émissions des véhicules diesels. Dispositif annoncé en 2016 et mis en œuvre au 1er janvier prochain, les modèles les plus polluants ne pourront plus circuler sur l’une des 12 communes bruxelloises (Anderlecht, Ville de Bruxelles, Ixelles, Etterbeek, Evere, Ganshoren, Jette, Koekelberg, Auderghem, Schaerbeek, Berchem-Sainte-Agathe, Saint-Gilles, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Josse-ten-Noode, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre, Uccle, Forest et Watermael-Boitsfort). Seul le boulevard périphérique « Ring » n’est pas concerné par cette mesure.

Bruxelles diesel 

Restriction totale en 2025

Valables 7/7 j et 24/24 h, les nouvelles règles d’accès aux zones « basses émissions » s’adressent d’abord aux véhicules particuliers, aux utilitaires de moins de 3,5 tonnes ainsi qu’aux bus et autocars à motorisations diesels immatriculés avant 1997. Progressivement, les conditions d’accès seront durcies et incluront les modèles essence. A l’horizon 2025, seuls les véhicules électriques et hybrides rechargeables pourront continuer à circuler librement. Interrogé par la RTBF, Bruxelles Environnement a confié qu’une période de tolérance d’une durée de 9 mois serait observée. Le temps que les 176 caméras destinées à contrôler le trafic soient installées sur la métropole. Plus largement, la région wallonne souhaite également installer des zones « basses émissions » à compter de 2020.

Bruxelles essence

Fabrice SPATH

Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.

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